Meilleure société pour débuter en Ecommerce

Aujourd’hui, je veux répondre à une question qu’on pose très souvent qui est de savoir : où doit-on créer sa société quand on commence dans le e-commerce.

Il y a pas mal de gens qui me contactent et qui me disent : Julien, est-ce que je dois commencer par créer une société à l’étranger ou bien, je dois créer ma société en France ? Si je choisis la France, quel statut juridique je dois choisir : auto-entrepreneur, SARL ou SAS ? Il y a pas mal de gens qui sont perdus avec ça.

C’est pourquoi je voulais faire cette vidéo qui va un petit peu simplifier les choses et qui va vous faire poser les bonnes questions pour que vous sachiez ensuite où vous allez devoir créer votre société et quel type de société vous devez créer.

On va répondre à la question : quelle est la meilleure structure pour débuter en e-commerce ? Déjà la première étape, ça va être de se demander si vous voulez ou pas rester résident fiscal en France parce que ça va changer des options qui s’offriront à vous.

Il y a pas mal de web-entrepreneurs qui commencent le e-commerce en ayant l’idée derrière la tête de s’expatrier dans un avenir relativement proche (six mois, un an, un an et demi). Les raisons pour lesquelles ils voudront s’expatrier sont diverses et variées.

Ça peut être des raisons fiscales, mais ça peut être également l’idée de se rapprocher de leur famille, ou bien d’aller vivre au soleil, ou bien tout simplement d’aller dans des hubs où il y a pas mal d’entrepreneurs.

Il y a pas mal d’endroits dans le monde comme Panama, Dubaï où il y a énormément d’entrepreneurs à succès que ce soit dans le domaine du e-commerce ou dans d’autres domaines. D’être entouré de ce type de personne, ça pousse forcément vers le haut également. C’est aussi un des avantages de l’expatriation.

En gros les raisons de quitter la France, elles peuvent être diverses et variées. En tout cas, il y a pas mal de gens qui dès le départ de leur aventure e-commerce savent que dans six mois, un an, un an et demi, ils vont quitter la France.

Dans ces cas-là en fonction de la réponse que vous allez donner à cette question, les options qui vont s’offrir à vous vont être différentes. Pour ceux qui ne pensent absolument pas à quitter la France, qui répondront non à cette question, qui comptent bel et bien rester sur le très long terme en France, vous allez avoir trois options et chacune de ces options va avoir ses avantages et ses inconvénients et correspondra à des profils d’entrepreneurs différents.

L’auto-entreprise

Par exemple, l’auto-entrepreneur est un statut qui va être utile pour ceux qui débutent vraiment, qui ont des tout petits budgets, qui ne comptent pas réinjecter des fonds dans leur business dans un avenir relativement proche et qui ne comptent pas non plus scaler leur business.

C’est un détail très important. Il faut savoir que c’est un statut qui va être assez vite limitant parce que vous avez un maximum de chiffre d’affaires que vous pouvez faire avec ce statut. De plus, je pense qu’il est mauvais ce maximum de chiffre d’affaires parce qu’intellectuellement, ça va être dans votre tête.

Il y a pas mal de gens qui se limitent du coup parce qu’ils savent qu’ils ont un plafond de chiffre d’affaires. Après bien sûr, vous pouvez faire la transition sur un autre statut. Il y a pas mal de gens qui vont être un petit peu dans ce confort de vouloir rester sous des plafonds de chiffre d’affaires auto-entrepreneurs.

Pour moi, c’est un statut qui est un petit peu bancal, que je ne recommande pas forcément. À part encore une fois, si vous avez très peu de moyens et que vous voulez timidement tester un business modèle.

Dans ces cas-là, ce sera un bon choix. Mais si vous avez déjà dans l’idée de monter un business vraiment d’une taille importante, il faudra mieux se tourner vers les deux autres options, SARL et SAS. EURL et SASU, c’est quand vous êtes seul.

SARL, SAS, c’est quand vous êtes plusieurs. La SARL est ce qui va être le plus intéressant pour les entrepreneurs qui veulent se rémunérer sous forme de salaire tous les mois.

Dans ces cas-là, ça va être la forme qui va vous permettre de le faire avec le moins de taxes possibles. Ça va être également une forme qui va vous permettre d’avoir une protection sociale et également de cotiser pour la retraite.

Après, la retraite pour moi est un débat sans fin et chacun a un avis différent. Je pense que si vous regardez cette vidéo et que vous avez 20 à 25 ans, il ne faut pas se leurrer, il y a peu de chances que vous ayez un jour une retraite.

C’est une pyramide de Ponzi qui ne fonctionnera pas sur le long terme. Après, chacun voit midi à sa porte. Personnellement, je pense qu’il vaut mieux se créer des actifs et se créer des rentes qui vont faire que vous allez vous créer vous-même votre retraite plutôt que d’espérer avoir une retraite de l’état parce que ça me paraît quand même assez mal parti.

Encore une fois, chacun a son point de vue et il y a l’espace commentaires pour en discuter. Pour ceux qui veulent se verser des salaires, la SARL sera la meilleure option. Après pour ceux qui sont capables d’attendre la fin de l’exercice et de se rémunérer uniquement à travers des dividendes, la SAS et SASU sera beaucoup plus efficiente d’un point de vue fiscal.

Vous paierez moins d’impôts. Par contre, vous n’aurez pas de protection sociale et vous n’aurez pas non plus de cotisations pour votre retraite. C’est aussi un choix à faire. Encore une fois, ça dépendra de votre avis sur la question.

En tout cas, personnellement, si je résidais en France et que je voulais créer une nouvelle société, je créerais plutôt une SAS ou une SASU plutôt que les autres formats. Voilà dans les grandes lignes les trois formats qui s’offrent à vous si vous décidez de rester résident fiscal en France.

Après bien sûr, il y a encore des petites subtilités entre chacun de ces formats. Là, je voulais vraiment me concentrer sur la fiscalité qui va s’appliquer si vous choisissez un moyen de rémunération ou un autre. C’est-à-dire, si vous préférez les salaires ou les dividendes.

Après, ce qu’il faut également savoir est que si vous atteignez un niveau de business vraiment important, vous aurez également l’option de structurer votre business avec un montage mère fille. Ce qu’on appelle une holding en anglais. Là, vous pourrez réduire un peu plus votre imposition. Après, vous ne ferez pas de miracle. Si vous restez résident fiscal en France, le pays le plus taxé du monde, vous n’aurez jamais la même fiscalité que vous aurez si vous expatriez à Dubaï ou bien au Panama, en structurant proprement votre business bien sûr.

Voilà pour les options de ceux qui veulent rester résident fiscal en France. Puis pour ceux qui répondront oui à la question comptez-vous vous expatrier fiscalement prochainement, vous aurez l’option de créer dès le départ une société étrangère, même si vous êtes encore résidant en France pendant six mois, un an, un an et demi.

À partir du moment où vous restez bien dans la légalité et que vous la déclarez, il n’y a pas de souci de ce côté-là. Ça va vous permettre de partir sur une bonne base et de ne pas faire pour défaire. Parce que si vous restez en France encore six mois, un an, il est totalement inutile de créer une société française pour ensuite la clôturer. Ça prendra du temps. Il faudra vous assurer que vous n’avez plus aucune lisibilité fiscale en France. Il faudra donc attendre d’avoir un quitus fiscal, etc. Ça prend du temps et surtout de l’argent.

Également, vous allez ouvrir des comptes bancaires que vous allez refermer. Vous allez également vous inscrire à la TVA.

Si vous faites de la vente sur Amazon par exemple et que vous stockez dans différents pays, les pays dans lesquels vous allez stocker ou bien les pays dans lesquels vous allez dépasser les seuils de vente à distance, il va falloir que vous enregistriez à la TVA.

Si vous le faites avec votre société française, mais que dans un an vous allez clôturer cette société française, il faudra se désenregistrer à la TVA et tout recommencer avec la société étrangère. Encore une fois, c’est une énorme perte d’argent et de temps.

Également une autre problématique à prendre en compte pour les vendeurs Amazon FBA est au niveau de la création de votre compte. Si vous le créez avec une société française, mais que vous savez déjà que dans six mois, un an, vous allez vouloir changer la société qui va être reliée à votre compte, ce qu’on appelle un changement d’entité, il faut savoir que cette opération bien qu’Amazon est en train d’essayer de la simplifier et de la fluidifier, ça reste une opération extrêmement sensible qui peut avoir des conséquences désastreuses sur votre business.

C’est-à-dire que pendant les vérifications, il se peut qu’ils suspendent votre compte pendant une durée indéterminée. Ça peut être quelques jours ou quelques mois dans les pires des cas. Pendant ces jours-là, vous ne pouvez plus vendre.

Il faut vraiment bien planifier avec Amazon de regarder quelles sociétés vous allez vouloir utiliser sur le long terme et commencer directement avec la bonne société et pas de faire des zigzags parce que ça peut vraiment avoir des conséquences dramatiques sur votre business.

Ce qui ne serait pas le cas par exemple au e-commerce ou en dropshipping où vous allez pouvoir tout simplement changer les mentions légales dans votre site et changer le Stripe qui est relié à votre site et en quelques heures vous pouvez faire votre changement.

Sur Amazon, c’est quand même beaucoup plus compliqué. Il faut vraiment bien prendre les choses en compte dès le départ. Voilà pourquoi je pense pour toutes ces raisons que si vous décidez de vous expatrier prochainement et de créer une société étrangère, que vous ne voudrez pas garder une société française, il fera sens de créer directement une société à l’étranger.

Alors le type de société que vous créerez, ça dépendra bien sûr de l’endroit où vous allez résider, du type de business que vous faites et de la manière dont vous êtes structuré. Les options les plus populaires sont souvent les LLC américaines, les LLP anglaises et les Hong Kong limited.

Après, encore une fois, c’est du cas par cas. En gros, il faut vraiment prendre tout ça en compte dès le départ et partir sur de bonnes bases plutôt que de perdre du temps, de l’argent et de l’énergie.

C’est déjà la fin de cette vidéo. J’espère qu’elle vous aura plu et surtout qu’elle vous sera utile. Si c’est le cas, n’oubliez pas de me le faire savoir en me laissant un énorme pouce vers le haut, un commentaire et en vous abonnant à la chaîne en activant la petite cloche pour ne pas louper mes prochaines vidéos.

Pour ceux qui voudraient aller encore plus loin et passer à l’action, en restructurant leur vie et leur business à l’international, j’ai une formation qui s’appelle la Offshore Mastery dans laquelle on voit notamment tout ce qui est lié à l’expatriation fiscale et à la création de sociétés à l’étranger.

C’est une formation qui est extrêmement complète. Elle ne s’arrête pas à la théorie. On voit également tout ce qui est pratique. C’est-à-dire que je vous montre, pas après pas, comment créer vos sociétés et comment en faire la maintenance.

J’ai fait une mise à jour dernièrement sur la configuration qu’on a vue dans cette vidéo. C’est-à-dire que pour ceux qui veulent créer par exemple une LLC en restant résidents fiscaux en France, pendant encore un an ou deux ans, le temps d’avoir suffisamment de profits pour pouvoir justifier une expatriation, j’ai fait une vidéo en partenariat avec un avocat fiscaliste pour vous montrer concrètement quelles sont les choses que vous devez faire chaque année pour bien rester dans la légalité si vous êtes dans une configuration transitoire.

C’est vraiment une formation extrêmement complète. En plus de la formation vidéo, vous avez également accès à un mastermind, un groupe d’échange privé avec des entrepreneurs qui sont aux quatre coins du monde et qui font des business diverses et variées et avec lesquels vous pouvez échanger au quotidien pour justement parler de l’internationalisation de vos business et de vos vies.

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Source : Youtube

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