Alors l’inspiration et la respiration c’est ce qui nourrit notre parole et plus largement c’est ce qui nourrit le jeu de pression entre l’inspiration intérieur, la bulle intérieure et la bulle extérieur de la voix.
Il y a un équilibre sans arrêt de la parole entre cette bulle d’air qui est à l’intérieur et la mise en son.
Je vais vous donner trois conseils ou trois pistes pour améliorer cette qualité de la relation.
Premièrement avoir un canal d’ouverture de l’air toujours ouvert.
Quand je parle je n’ai pas beaucoup de temps pour respirer et généralement je respire par la bouche puisque je respire entre deux syllabes entre deux sons. Donc on va utiliser la respiration du nez en plus.
Deuxièmement laisser jouer la prise d’air directe c’est-à-dire favoriser ce qu’on appelle le geste réflexe de la respiration.
Vous avez noté que quand je comprime l’éponge (donc les poumons) quand je relâche elles se dilatent immédiatement bien sûr elle le fait si je suis détendu ou si je suis tendue au niveau de ma cage thoracique ou encore si j’ai de l’anxiété etc…
Mes poumons sont faits pour ça. De la même manière si je fume, si je suis intoxiqué bref il y a mille raisons pour lesquelles la masse pulmonaire ne joue pas complètement son rôle.
Et troisièmement poser une respiration basse.
Il est important de comprendre que finalement dans la parole on n’a pas besoin de beaucoup d’air. Mais il est important que ce soit un air immédiatement pris à la base des poumons en appui sur la masse viscérale ce qui fait que ma parole va avoir un appui.
Je récapitule l’importance d’une respiration d’une bonne respiration pour bien parler.
Premièrement un canal de circulation de l’air ouvert.
Deuxièmement une prise d’air réflexe qui laisse l’élasticité des poumons jouer.
Troisièmement une prise d’air basse c’est ce qu’on appelle la respiration ventrale parce que elle descend jusqu’au ventre.