Parler moins vite. Vaste sujet, c’est une question qui m’est posée beaucoupde fois. Qu’est-ce que je dois faire pour parler moins vite… Alors si ça peut vous rassurer, du débutant jusqu’au président, beaucoup de gens parlent vite.
En soit ça pourrait être un détail, mais c’est surtout significatif d’un trait de caractère qui peut être très préjudiciable. Pourquoi ? Parce que le fait de parler vite ça traduit plusieurs choses:
1 ça traduit une pression.
2 ça traduit peut être un manque d’écoute de l’autre. De prise en considération de l’autre.
Et 3 ça traduit une manière d’introversion, extravertie. C’est-à-dire qu’on est timide et on se dépêche de dire et finalement on passe pour quelqu’un d’indifférent, de nerveux alors que c’est plutôt réactif.
Ce simple petit problème à barré la route à beaucoup de personnes pour réussir un entretien, un concours… Je pense à quelqu’un qui postulait à un poste de manager qui a été refusé pourquoi ? Parce que quelqu’un qui parle vite, c’est quelqu’un qui ne va pas être clair, qui ne va pas être forcément à l’écoute des autres.
Bref dans une équipe, il n’est pas forcément à sa place, donc pour un manager ce n’était pas la bonne chose. Donc, pensez que derrière cette petite chose, c’est autre chose qui est caché.
Ça n’est pas qu’un simple petit défaut, c’est révélateur de quelque chose de beaucoup plus profond. Ce petit défaut qui est finalement assez courant, le fait de parler trop vite.
Encore une fois ça traduit quelque chose qui est relativement simple, c’est la notion de pression.
Soit la pression respiratoire parce que les émotions nous poussent et on a de moins en moins de temps à respirer, de moins en moins de temps pour dire donc on accélère.
Soit parce qu’il y a un manque de synchronisation entre l’esprit qui va vite et la parole qui pédale derrière, il y a différentes raisons. Mais ces raisons de toute façon traduisent un manque de maitrise.
Donc pour maitriser cette notion de rythme de la parole il y a 3 éléments.
1 – La respiration
2 – La valeur des sons
3 – La prise en compte de l’interlocuteur
La respiration
Le fait d’aller vite comme je le disais tout à l’heure, c’est un phénomène de pression souvent.
Et comme la bulle d’air, on va de plus en plus vite, on a de moins en moins d’air, donc on à de moins en moins de temps, il y a une espèce d’accélération nerveuse. Donc il va être intéressant de reprendre des respirations tranquilles mais profondes, de retrouver un rythme de parole calé sur un rythme de respiration posé.
Faire jouer la valeur des son
A l’intérieur du langage, il y a des voyelles et des consonnes. Les consonnes c’est tout ce qui donne du rythme. Donc pour quelqu’un qui parle vite ce n’est pas forcément un problème.
Par contre les voyelles c’est l’espace qu’on donne à la parole. L’espace ce sont les aaaaa, les èèèèè, les iiiiiii… Donc il va y avoir un petit travail à faire sur comment remettre à leur place ces différentes sonorités.
Les remettre à leur place c’est d’abord les remettre à leur place dans notre propre bouche, leur redonner un espace. Donc c’est leur redonner de la place, et c’est également leur redonner de la place dans l’espace acoustique.
Et troisièmement, bien sûr bien sûr très important, prendre en compte l’interlocuteur
Comprendre que l’interlocuteur ce n’est pas moi, l’interlocuteur est une personne extérieure. Je dois me mettre à son service, et même à la limite de temps en temps lui demander est-ce que je suis clair ? Est-ce que vous m’avez compris ? Lui faire cette politesse de le prendre par la main.
Donc cette notion de rythme va effectivement jouer d’autant mieux qu’on a une conscience « Pédagogique ». Je récapitule. Un, retrouver une respiration basse qui rythme la parole. Deux redonné de la valeur aux voyelles en particulier.
Et troisièmement prendre en compte l’interlocuteur. Si cette leçon vous a intéressé comme d’habitude, je vous invite à cliquer, liker et bien sûr à partager.